CHRIS'BROC
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Article : Le Progrès Le 25 Septembre 2006



Une collaboration artisitique réussie

C'est sous le soleil mitigé ce week-end que les visiteurs sont venus nombreux admirer les oeuvres de Albert Thiry et Jean Caboi, exposées au Lycée de Cibeins.
Jean Caboi rend hommage à Nicolas de Staël en réalisant des toiles aux larges aplats de couleurs où les forment tendent vers une grande simplification. L'artiste est modeste et pourtant, il est doté d'un grand talent. Ses tableaux ont éclairé la salle d'exposition, et se sont très bien intégrés à l'univers de la céramiques de Thiry et Pyot, sa femme. Une nouvelle fois l'AICAR peut se féliciter de sa collaboration avecd la gallerie Chris'Broc.
Pour le plaisir et la passion Nathalie, responsable de l'exposition à l'AICAR, confirme : "C'est une amitié qui s'est construite depuis près de quinze ans. Une relation de confiance. Personne ne cherche à tirer la couverture à lui. Nous sommes ici pour le plaisir et la passion. Nous partageons avec Chris'Broc cette même envie de faire connaître et apprécier l'art au plus grand nombre. Ici, chacun peut dialoguer avec l'artiste et c'est une grande chance que les artistes acceptent de partager leur temps avec les élèves et le public."

Le Progrès 25 septembre 2006




Une collaboration artisitique réussie

Comme chaque année, l'exposition presentée par l'AICAR "et Chris'Broc" au lycée de Cibeins a été d'une qualité exceptionnelle. Tout au long du week-end, les visiteurs ont eu la chance de rencontrer l'un des plus grands céramistes du XXème siècle, Albert Thiry. Ce vieux monsieur à l'oeil coquin n'a plus rien à prouver. Il maîtrise l'art de la céramique et ses personnages, tour à tour boules rondes à l'air de Bécassine ou à tête plate, hommage aux "Ménines" sont un clin d'oeil au genre humain.
Sur sa vie, Albert Thiry est intarissable. Il raconte comment Picasso, quand il venait chez lui, enfant, mettait deux points sur une feuille, puis avec un talentinégalé, transformait ces points en un dessin extraordinaire. Les anecdotes se succèdent, laisan rêver d'un temps où les artistes les plus grands se côtoyaient à Vallauris. Plus de 200 lycéens ont pu découvrir ces oeuvres et leur rencontre avec le "maitre" a permis de regarder d'un oeil nouveau l'art.
Il faut avouer qu'Albert Thiry n'hésite pas à plaisanter (l'une de ces oeuvres s'appelle le " le roi et la reine des cons"), qu'il s'amuse à doter certains parsonnages d'attributs très sexués.... Entre les jeunes et le vieux monsieur, les échanges ne manquent pas. Finalement, un artiste, c'est quelqu'un de tout à fait abordable !"

Le Progrès 24 septembre 2006



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