CHRIS'BROC
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Max SIFFREDI ( né en 1941 - 18/10/2013 )

 




A Savoir :

SIFFREDI Max
Né en 1941 à Aix en Provence
Il travaille de 1961 à 1973 dans l'atelier de potier de Marius MUSARRA, puis s'installe comme sculpteur à Vallauris.
Max SIFFREDI travaille l'argile qu'il cuit à 1200°C puis la patine afin d'exprimer une véritable apologie de la femme.
Connu aussi pour ses rakus alliant son art de sculpteur et ses origines de céramiste. Il réalise quelques bronzes à partir d'une pièce en terre.

Distinctions :
- 1974 : Biennale internationale de Juan les Pins : Médaille d'argent.
- 1985 : Salon "HARMONIE" : premier prix de sculpture et médaille de bronze du salon.
- 1993/94/95 : Prix "SACCAREL" de la province d'IMPERIOA (Italie" : prix de la sculpture)
- 1994 : Festival des Arts de Beaulieu : prix du public.
- 1997 : Achat d'une oeuvre monumentale par la ville de Menton.

Expositions :
1987 : Galerie l'Arche à Nice
1988 : Grand Palais à Paris
1989 : Galerie "Black" à Genève (Suisse)
1990 : Exposition "Jean Moulin" à Nice
1991 : Exposition à Constance (Allemagne)
1992 : Galerie "Les Arts" à Mougins
1993 : Exposition des Arts à Beaulieu
1993 : Exposition "Castel des arts" à Cannes
1994 : Exposition "Palais de l'Europe" à Menton
1995 : Galerie "Evasion" à Waremmes (Belgique)
1996 : Exposition "Hôtel Allodis" à Meribel
1995-98 : "Lavoir de Mougins" à Mougins
1999 : Exposition à Montmorency
2000 : "Bains douches"Antibes
2001 : Exposition Grand Orient de France à Paris
2002 : Expostion Chris'Broc à Port à Binson
2004 : Exposition à Fondvielle (69)
2006 : Exposition à Chris'Broc L'Arbresle (69)
2009 : Exposition au chateau de Cibeins (01)


Expositions permanentes :
- Chris'Broc : 332 Route de Sain Bel 69210 L'Arbresle (Rhône) tèl : 04-74-26-90-97 chrisbroc.com


 

Exposition au Grand Orient

 

Exposition St Paul de Vence recto

 

Exposition St Paul de Vence verso


Référence :
- Benezit
- Akoun
- Adec
   

Nice-Matin Mars 2000


[Tout au bonheur de créer, Max Siffredi modèle dans son atelier de Vallauris, des personnages aux formes épanouies, souvent des femmes et des enfants. "C'est normal, dit-il, je suis aussi grand-père".
Potier de formation, il a longtemps travaillé avec le céramiste d'Art Marius-Musarra. Mais la sculpture le tenaillait chaque soir pour son plaisir. Jusqu'au jour où il s'est donné totalement à elle dans son atelier de Vallauris.
Depuis 1980, il y modèle son matériau de prédilection, appelé terre de chamotte, fait d'un mélange de terre du pays, de grès et de sable.
Devenu oeuvre d'art, ce mélange est cuit à 1 200 degrés, ce qui lui confère la faculté de s'accomoder très bien du plein air et des intempéries.
"Avant les artistes réalisaient une sculpture dont ils tiraient un moule qui servait de matrice à l'oeuvre finale. Alors que moi, je vends mes sculptures qui sont toutes des pièces uniques".
Tendres esclaves
Ses dernières créations sont dénommées "Esclaves" car explique-t-il "toutes les femmes sont douces et tendres, et j'ai voulu cette fois choisir un thème plus dur".
Une "dureté" difficile pour un homme si empli de bonté et de générosité.
Cela lui permet de présenter cette année des oeuvres où sont modulées avec simplicité, la force du corps, la dépendance, la grâce et la tendresse.
Irrésistiblement, l'oeuvre de Max Siffredi attire la caresse. Plein d'humilité devant ses sculptures, il se confie : "finalement mon travail continue grâce aux collectionneurs qui m'aident et m'envoient des clients. Je ne cherche pas les honneurs, je fais ce que je fais avec passion".
Une passion qu'il partage dans son atelier toujours grand ouvert, une sorte d'invitation permanente à la création, avec quelques élèves devenus ses amis.
"Je prends ici un réel plaisir, j'ai toujours aimé toucher la terre", explique Florence, 27 ans occupée à modeler un corps.
"J'ai déjà plusieurs stages, mais Max est un vrai sculpteur. J'apprends ici des techniques qui sont des secrets d'artiste".
Georges Cuffi a écrit de lui "La terre bouge aux doigts de Max, ses doigts appellent les volumes, et pétrissent sa chanson de geste dans la chair de la terre".
Une terre chamottée qui permet à Aurore toute absorbée dans la création d'un cheval inspiré de Bottero, de "connaître ici de grands moments d'évasion plein du contact avec la terre".
Max Siffredi se décrit lui même avec simplicité " je suis un homme heureux, j'aime ce que je fais et j'en vis".

Jean SOLIGNAC Nice Matin Mars 2000

    Merci à Max SIFFREDI, pour ses corrections et informations.


Rencontre Max SIFFREDI et Chris'Broc

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